Quelques semaines après la comparaison de son travail avec la série télévisée Westworld, Hideo Kojima partage, sur les réseaux sociaux, une nouvelle fois l’une de ses obsessions.
S’il fallait choisir quelques mots pour définir brièvement le travail de Hideo Kojima, le slogan de sa fameuse conférence donnée à la GDC 2009 serait très certainement la meilleure réponse. « Rendre l’impossible possible » est, en effet, l’une des obsessions de Hideo Kojima. Si le Japonais s’en approche bien souvent, l’évolution constante des technologies lui offre sans cesse de nouveaux horizons à dépasser et des mondes inexplorés à marquer de son empreinte.
De ses souvenirs les plus lointains, Hideo Kojima se rappelle qu’il a toujours rêvé d’être astronaute pour voyager dans les profondeurs de l’espace à la découverte de nouveaux mondes. Pas étonnant que Ludens soit, aujourd’hui, la mascotte de Kojima Productions qui laisse derrière elle une empreinte similaire à celle de Neil Armstrong dans la séquence animée du logo.
« En 1969, l’humanité a envoyé un homme sur la lune » se souvient aujourd’hui Hideo Kojima sur Twitter. « Comment ce rêve est-il devenu réalité ? Serait-ce dû au talent de tous les astronautes du monde ? Doit-on cette réussite à la technologie ou à l’argent ? À la témérité de nos aventuriers, ou à la Guerre Froide ? En réalité, c’est tout cela à la fois. Mais la chose la plus importante était la certitude que nous étions capables de le faire. Il en est de même pour la création de jeu vidéo.
Au début des années 60, si vous racontiez à votre entourage que vous consacriez votre vie au vol habité vers la lune, vous étiez considéré comme un fou. À cette époque, il s’agissait d’une idée saugrenue parmi d’autres. Peu de monde en comprenait la nécessité. Et pourtant… Pour prouver que vous aviez raison, vous n’aviez pas le droit à l’erreur. Cette situation est comparable au long processus solitaire de création d’un jeu vidéo. »
Des propos qui reflètent ceux qu’il a accordés au magazine Edge au mois d’août dernier, ou plus récemment ceux de Nicolas Winding Refn lors de sa master class avec Hideo Kojima.
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